Les années 1855-1857 sont celles durant lesquelles Eugène Sue eut le plus à souffrir de l’acharnement du régime impérial, que ce soit par ses interventions auprès des autorités du royaume de Piémont-Sardaigne, ou par le biais de la censure. L’angoisse de voir la publication de son œuvre maîtresse, Les Mystères du peuple, interrompue avant son achèvement, affecte gravement sa santé. Le 3 août 1857, il décède quelques semaines à peine avant la tenue d’un procès à charge qui condamne l’ouvrage. Les lettres adressées à Lachâtre et à Flocon permettent de suivre les détails de la publication de cette Histoire de France révolutionnaire. La correspondance avec Marie de Solms se fait plus abondante, témoignant de la permanence d’une amitié amoureuse parfois source de tracasseries.
Parallèlement à ses travaux sur la correspondance générale d’Eugène Sue, Jean-Pierre Galvan a publié Les Mystères de Paris. Eugène Sue et ses lecteurs (L’Harmattan, 1988), ouvrage réunissant la correspondance reçue lors de la publication en feuilleton du roman. En 2000, la SGDL a récompensé son ouvrage, Paul Féval. Parcours d’une œuvre (Encrage – Les Belles Lettres) en lui accordant la bourse Thyde Monnier.
Date de disponibilité :
Collection | BIBLIOTHEQUE DES CORRESPONDANCES, MEMOIRES ET JOURNAUX |
Format | 15,5 X 23,5 CM |
No dans la collection | 0133 |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 728 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 04/04/2023 |
Lieu d'édition | PARIS |
EAN13 | 9782745358875 |
eEAN13 | 9782745358882 |