LE JARDIN « qui repose l’œil sans l’égarer ». « Paradisus », c’est la traduction qu’en offre R. Estienne en 1539 avant d’évoquer le « jardin à herbes » et « à violettes ». En 1571, De La Porte insiste : qu’il soit « récréatif », « potager », « médicinal » ou « rapporte-fruit », le jardin est « heureux », propice à « une joie extrême » devant un œillet bigarré, mais aussi « de grand secours aux pauvres », ajoute en 1685, Rochefort, précisant qu’Alexandre le Grand fit Roi de Sidon son jardinier. Citations et proverbes abondent : que signifie « faire comme le chien du jardinier » ? Que sont les « jardins » de la mer de glace ? Peut-on « jardiner les oiseaux sur des billots » ? Quel rapport étymologique existe-t-il entre « hortillon », « jardin » et « garder » ? Jardins de curé, d’ouvrier, de case, ou bien d’Adonis, de l’Académie, d’Épicure, des délices ou des supplices, ou encore français, anglais, japonais, et surtout potager ou d’agrément, ils sont selon la formule de Violette Leduc « à en pleurer d’amour ». « Un jardin à mes yeux est un vaste tableau », s’exclame judicieusement Delille. Et qui est le Dieu des Jardins ? Priape ? Voir l’index. Sans oublier les illustrations. Stimulantes.
Jean Pruvost, professeur à l’Université de Cergy-Pontoise, se passionne pour l’histoire des dictionnaires. Prix International de linguistique (Logos) en 2000, Prix de l’Académie française en 2007, chroniqueur de langue sur RCF et Directeur éditorial des éditions Honoré Champion, il aime à faire partager l’ivresse qu’il ressent au contact de sa collection de dictionnaires, plus de dix mille…
Date de disponibilité :
Collection | CHAMPION LES MOTS |
Format | 10,5X17,5 |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 144 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 04/04/2013 |
Lieu d'édition | PARIS |
EAN13 | 9782745325815 |
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