LE FUMIER DE JOB

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Le dernier texte de Bernard Lazare, celui auquel il attachait le plus d'importance - « la fleur de mon esprit, ma chair et mon sang » -, demeura inachevé, à l'état de simples notes. Après une tentative de publication, son jeune frère, en 1928, en fit paraître quelques fragments. Les erreurs de transcription, de classement - confusion faite entre deux textes et deux états du Fumier - y étaient nombreuses.

Cette nouvelle édition propose, à partir des rares indications laissées par Lazare et de la totalité des notes manuscrites que nous avons pu retrouver, un texte fort différent de celui que nous connaissions jusqu'ici et qui fut depuis réédité. Il est à la fois une mise au point et une réfutation des légendes en tous temps colportées sur son peuple et l'état dernier de sa réflexion sur la question juive, illustration du nationalisme juif dont il fut le héraut, de l'autonomisme dont il se fit le défenseur et d'un sionisme, hostile à Herzl et différent de celui d'Ahad Haam, sionisme politique qu'il voulait, avant tout, libertaire.

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