ROGER DE COLLERYE UN HERITIER DE VILLON.

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Roger de Collerye appartient à cette génération transitoire de la fin du XV^e siècle et du premier tiers du XVI^e, héritière de Villon, en marge à la fois de l’Ecole des Grands Rhétoriqueurs et de l’Humanisme naissant. D’une génération plus jeune que les Rhétoriqueurs, il n’en retient qu’accessoirement les procédés, contemporain de la première génération humaniste, il en ignore pourtant délibérément les options.

Dans une perspective déjà toute baroque, Collerye fait du désarroi qui est le sien d’appartenir à une génération en porte à faux qui perd ses repères culturels, le principe même de l’esthétique de son écriture. En jouant en permanence d’effets de brouillage et de surimpression sur les mots, les genres, et même sa propre identité, il signifie qu’à une réalité qui ne se laisse percevoir que comme plurielle et dissonante, l’écriture ne peut répondre que par l’équivoque.

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