La linguistique diachronique hérite aujourd’hui d’une longue tradition, dans laquelle l’histoire du changement linguistique est assimilée à une histoire des apparitions (de sons, de formes, de sens, de systèmes, de règles, de langues, etc.). Elle considère les disparitions – dans les langues et des langues – comme des épiphénomènes : autrement dit, comme une conséquence des innovations linguistiques afférentes. Et si les disparitions constituaient un processus de changement à part entière? C’est cette hypothèse que les 28 contributions ici réunies, rompant avec les conceptions exclusivement créatrices de l’évolution des langues, mettent à l’épreuve en s’efforçant de répondre aux objectifs suivants :
– appréhender la disparition non plus comme un « résultat » mais comme un « processus » ;
– esquisser une première typologie des disparitions ;
– repenser l’articulation du changement par «disparition » avec les autres types de changement ;
– s’interroger sur le statut épistémologique de la disparition-processus.
L’étude des disparitions renouvelle également l’approche du changement linguistique en invitant à prendre en compte les phénomènes de multifactorialité et d’émergence.
Claire Badiou-Monferran (professeur à l’Université de Lorraine, membre de l’EA 7305 LIS et membre associé de l’UMR 7118 ATILF) et Thomas Verjans (MCF à l’Université de Bourgogne, membre du Grelisc-CPTC EA 4178) sont spécialistes de linguistique diachronique.
Date de disponibilité :
| Collection | LINGUISTIQUE HISTORIQUE | 
| Format | 15,5 X 23,5 CM | 
| No dans la collection | 0006 | 
| Nombre de volume | 1 | 
| Nombre de pages | 522 | 
| Type de reliure | BROCHÉ | 
| Date de publication | 29/09/2015 | 
| Lieu d'édition | PARIS | 
| EAN13 | 9782745329288 | 
| eEAN13 | - |