LA PAIDEIA GRECQUE

Son parcours jusqu'à la Renaissance par l'entremise de Juifs héllénisés et des Pères grecs de l'Église. Avant-propos de Luigi-Alberto Sanchi

KECSKEMÉTI JUDIT


Le seul équivalent du mot paideia que l’on peut proposer est « culture grecque », cette culture dont la transmission demeura à l’ordre du jour tout au long des vingt-cinq derniers siècles. Dans l’Antiquité, aussi bien qu’à la Renaissance, les lettrés demandaient aux potentats d’être les gardiens de la paideia et cela dans tous les sens du mot : fonder des bibliothèques et des universités où l’on enseignerait le grec et les autres langues anciennes et cultiver les disciplines dont le canon avait été établi par les Grecs. La démocratie fut une invention grecque. Aussi, chaque fois que la démocratie dépérit, le désir de la paideia se renforça. Quand l’avenir faisait peur, on pensait à la paideia comme à une bouée de sauvetage. Le parcours de la paideia est ponctué de rencontres de traditions qui, fondues en une seule, s’appellera l’Europe : la rencontre des Grecs avec la Bible ; la rencontre des Juifs hellénisés avec la Septante ; la rencontre de la paideia et des Pères de l’Église ; la rencontre de la paideia avec les Latins que l’on appelle la Renaissance.

Judit Kecskeméti était ingénieur du C. N. R. S. Elle est décédée le 10 avril 2020. Elle a consacré sa carrière à la recherche de textes chrysostomiens et à la transmission du corpus patristique à l’époque de la Renaissance.




50,00 €

Fiche technique

Collection BIBLIOTHEQUE DES RELIGIONS DU MONDE
Format 15,5 X 23,5 CM
No dans la collection 0007
Nombre de volume 1
Nombre de pages 256
Type de reliure BROCHÉ
Date de publication 03/12/2020
Lieu d'édition PARIS
EAN13 9782745354174
eEAN13 9782745354181

Revue de presse

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