COPIER ET CONTREFAIRE . FAUX ET USAGE DE FAUX

Sous la direction de Pascale Mounier et de Colette Nativel. Actes du colloque organisé par R.H.R. et la S.F.D.E.S. Octobre 2009. Université Sorbonne


 

Poser la question de la contrefaçon et des usages de faux à la
Renaissance peut sembler incongru, tant l'époque pratique l'imitation en littérature comme en art et prise peu l'originalité. On
tente pourtant alors pour la première fois de faire la part du licite
et de l'illicite en matière de production manufacturée et de création
intellectuelle. Face à la multiplication de pièces de monnaie
rognées, de tissus alourdis en eau et, de façon nouvelle, d'oeuvres,
de tableaux ou de sculptures attribuées fallacieusement à un
auteur ou à un maître prestigieux, de livres publiés sans l'accord
d'un précédent imprimeur, des juristes et des hommes de lettres
posent les linéaments d'une déontologie de la reproduction. Tous
les champs d'exercice de la reproduction sont concernés, y compris
ceux qui nécessitent l'identification des personnes : la littérature,
les arts, le commerce, la politique, les sciences et la religion.

La présente enquête pluridisciplinaire tâche de dessiner la frontière que le XVIe siècle établit entre la copie et la contrefaçon — entre l'imitation autorisée et l'imitation frauduleuse — en interrogeant les codes juridiques et moraux et les pratiques en vigueur dans chacun de ces domaines.




75,00 €

Fiche technique

Collection COLLOQUES CONGRES ET CONFERENCES SUR LE 16E SIECLE
Format 15,5 X 23,5 CM
No dans la collection 0002
Nombre de volume 1
Nombre de pages 496
Type de reliure BROCHÉ COUSU
Date de publication 26/05/2014
Lieu d'édition PARIS
EAN13 9782745325778
eEAN13 -

Table des matières et extraits