PLURALITÉ DE L’ALGÈBRE À LA RENAISSANCE

Sous la direction de Sabine Rommevaux, Maryvonne Spiesser et Maria Rosa Massa Esteve


Les ouvrages d’histoire générale des mathématiques font peu de place à la Renaissance. En général, on mentionne la redécouverte des textes grecs de l’Antiquité et la résolution des équations du troisième degré par les algébristes italiens. Pourtant, les mathématiques de cette période, et en particulier l’algèbre, posent des problèmes spécifiques, qu’il vaut la peine d’étudier pour eux-mêmes. Héritiers d’une partie de l’algèbre arabe mais aussi de l’arithmétique pratique, les algébristes de la Renaissance tentent de donner un fondement théorique solide à une discipline encore balbutiante. Il s’agit de circonscrire le domaine de l’algèbre, notamment par rapport à l’arithmétique, d’en définir les objets et d’en justifier les méthodes. Il s’agit aussi d’en montrer l’utilité, d’en magnifier les applications à de nombreux domaines. Les études qui composent ce recueil présentent plusieurs figures d’algébristes européens, en montrant la diversité de leurs conceptions de l’algèbre, entre art permettant la résolution des problèmes et science des équations. LE SAVOIR DE MANTICE est la collection des travaux du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours. On y trouve la publication des séminaires et des colloques tenus par ce centre de recherche, ainsi que des études concernant la Renaissance, la genèse du sujet moderne et la présence de l’Antiquité dans les savoirs humanistes.


85,00 €

Fiche technique

Collection SAVOIR DE MANTICE
Format 15,5X23,5
No dans la collection 0021
Nombre de volume 1
Nombre de pages 352
Type de reliure BROCHÉ
Date de publication 15/05/2012
Lieu d'édition PARIS
EAN13 9782745323989
eEAN13 9782745336354