Qu’il soit théâtral, pictural ou musical, le spectacle imprègne l’oeuvre de Rousseau et permet d’entrer dans les coulisses de la création : le travail d’écriture devient un opéra mental grâce auquel l’écrivain explore des formes scripturaires inattendues pour se raconter et pour renouveler sa relation au lecteur. La linéarité de l’écriture est ainsi dépassée et Rousseau propose des tableaux qui empruntent à l’estampe, au drame bourgeois et à la musique également. Fervent musicien et grand admirateur de la musique italienne, Rousseau utilise cet art qu’il connaît bien et dans lequel il voit un idéal de communication pour modeler son écriture et instaurer un nouveau rapport avec le lecteur. Le compositeur et le copiste sont des figures tutélaires de l’écrivain parce qu’ils donnent à lire le « je » comme une partition instrumentale et que le spectacle de soi se transforme en signe musical.
Amélie Tissoires est professeur agrégée de Lettres Modernes dans l’Académie de Lyon où elle enseigne. Elle a publié plusieurs articles et participé à de nombreux colloques sur Jean-Jacques Rousseau.
Date de disponibilité :
Collection | DIX HUITIEMES SIECLES (LES) |
Format | 15,5 X 23,5 CM |
No dans la collection | 0181 |
Nombre de volume | 1 |
Nombre de pages | 472 |
Type de reliure | BROCHÉ |
Date de publication | 26/06/2015 |
Lieu d'édition | PARIS |
Indic. sur auteur original | ROUSSEAU |
EAN13 | 9782745328465 |
eEAN13 | - |